
La fameuse épreuve du maillot de bain se profile à l’horizon. Pas de panique ! On ruse en évitant de maigrir à n’importe quel prix et on raffermit des zones ciblées.
Nos conseils pour se remettre au sport pour maigrir sans pression, puis notre plan d’action pour raffermir le corps.
Reprendre le sport tout en douceur
Si vous abandonnez dés l’échauffement du cours de fitness ou si vous êtes épuisée après avoir couru 20 mètres, ne renoncez pas ! Voici comment vous y remettre à votre rythme.
Votre dernière séance de sport vous a laissé un souvenir…douloureux? Vous trouvez désormais plus sage de ne pas réessayer par peur de manquer d’air, de vous claquer un muscle ou d’être courbaturée?
Terminées les fausse excuses! On vous explique comment recommencer à bouger progressivement et sans risques.
On démarre tout doux
Avant de se lancer, on teste son adaptation cardiaque à l’effort, chez un médecin.
Une fois que l’on a son feu vert, on fait du sport pour maigrir à petites doses mais souvent, histoire de ressentir rapidement les bienfaits de l’activité physique et d’y prendre gout.
“On début par le challenge des trois fois dix minutes”, conseille le Dr Alexandra Dalu, auteur des “100 idées reçu qui vous empêchent d’aller bien“.
Dix minutes d’effort chaque matin (squats, abdos, vélo…), dix minutes de marche rapide à la pause déjeuner et dix minutes le soir (il suffit déjà, par exemple, de descendre une station de bus ou de métro plus tôt!).
Le sport pour maigrir : Se faire plaisir avant tout
On choisit donc une activité qui nous plait et qui nous correspond. Si l’on a de gros problèmes articulaires, on va privilégier la natation à la course à pied.
Pour retrouver son calme et se recentrer, on mise sur le yoga, la marche nordique ou la danse plutôt que sur le squash et le ping-pong, trop stressants.
Le vélo en salle ou en piscine sculpte les jambes, renforce les abdos et ménage les dos “faiblards”.
On peut aussi adopter le Fit Boxing (fitness avec gestuelle de boxe), le Pilates fusion (une combinaison de Pilates et de yoga), ou le R’Lace (du cardio chorégraphié avec une cordelette) et pourquoi pas le hula hoop? Ce dernier (facile à pratiquer à la maison) est redoutable pour se faire une taille de guêpe, des fessiers et des abdos en béton.
Un impératif pour progresser: “Combiner renforcement musculaire et exercices cardiovasculaires – course, marche rapide, vélo, natation, corde à sauter”, rappelle la coach Lucile Woodward.
On peaufine l’échauffement
Hors de question de le zapper. En gardant les épaules basses, on ouvre les jambes, on inspire, on souffle.
Puis on enchaîne avec des pas de step et des cercles de bras pour faire monter le rythme cardiaque, des rotations de buste pour engager les obliques, et l’incontournable “talons-fesses” pour étirer les quadriceps !
On complète avec un mouvement dit “global” très efficace, les jambes en fente (on place les pieds comme sur deux rails et on plie un genou sans aller complètement jusqu’au sol).
Moins de risque de claquages ou de douleurs, et donc moins de raisons d’abandonner.
On respire correctement
Pour ne peut pas être KO dés l’échauffement, on s’habitue à inspirer par le nez et expirer par la bouche.
On expire toujours sur l’effort, pour aider les muscles à se contracter et à éliminer le CO2.
On écoute son corps
La motivation et l’enthousiasme des débuts nous poussent souvent à commencer trop fort : une erreur qui peut faire très mal.
Des micro lésions musculaires et articulaires peuvent survenir lors des premières séances.
On chouchoute sa peau et ses articulations
une sélection de produit pour vous faire du bien.
L’huile d’arnica Weleda, en massage énergique avant l’effort et en effleurage réconfortant après la douche, déjoue les courbatures.
Le lait corps Xérial 10 gorgé d’urée (10%) et de beurre de karité répare la peau agressée par le chlore de la piscine, par exemple.
Et l’incontournable Homéoplasmine gomme petits bobos et rougeurs dus au froid. On ménage ses articulations avec un nouveau gel à base de baume de copaiba et d’huiles essentielles (Gel articulations Phytosun arôms) et un legging technique (Motion Muscle Support, Asics) dont les bandes, en agissant en compression sur les genoux et les quadriceps, permettent un meilleur retour veineux.
On a testé : trop confort et sensation d’avoir des (quasi) gambettes de gazelle pendant 1 heure !
Pourquoi est-ce si difficile d’avoir une activité physique régulière?
Les contraintes familiales et sociales pèsent davantage sur les épaules des femmes – la double journée travail / vie familiale et domestique leur incombe toujours – d’ou les difficultés à tenir un engagement sportif, 43% des hommes pratiquent le sport régulièrement contre 37% des femmes (Conseil de l’Europe 2011).
Entrent aussi en jeu les contraintes économiques 27% des ouvrières et 42% des demandeuses d’emploi ne pratiquent aucune activité physique, contre 4% des femmes cadres.
Quels sont les sports qui fidélisent le plus une clientèle féminine ?
Les hommes vont majoritairement dans les clubs sportifs (art martiaux, tennis, foot…), alors que les femmes s’inscrivent davantage dans les salles de remise en forme.
Elles sont aussi très nombreuses à faire de la danse, de la gymnastique, du patin à glace et de l’équitation, activités liées à l’esthétique et à la souplesse, qualité traditionnellement féminines, encore vivaces, ce que l’on appelle les “stéréotypes du genre”.
Enfin, le bien-être et le souci de l’apparence sont les promesses des salles de fitness, choisies à 61% par des femmes. On note une augmentation des inscriptions en janvier, moment des bonnes résolutions.
Quelles sont les motivations les plus efficaces: d’ordre esthétique, esprit de challenge ou désir de lien social ?
Les motivations d’ordre esthétique sont plus répandues chez les femmes que celles liées au défi ou à l’esprit de compétition. L’assiduité de manière durable est liée au plaisir éprouvé durant la séance.
Si on aime son sport, quel qu’il soit, on acceptera d’y consacrer du temps et de l’énergie, même quand on a “autre chose à faire”. On deviendra même accro.
D’autres motivations plus ou moins secondaires entrent en ligne de compte: l’envie de progresser, d’être bien dans sa peau, le désir de lier amitié…
Mais la notion d’accomplissement et le dépassement de soi sont des motivations premières, sinon on s’ennuie assez vite et on “sèche” le cours.
Le sport, c’est un héritage familial
On a vue ses parents courir alors on court. Le sport s’inscrit dans un style de vie familial même si, adulte, on s’oriente vers une discipline nouvelle.
Ce n’est pas pour autant un moyen de s’opposer à ses parents, on ne choisira pas un sport pour maigrir populaire pour embêter papa qui faisait du golf, par exemple.