Faire du vélo est une activité “santé” que l’on peut pratiquer à tout âge. Découvrez ce que pédaler peut vous apporter et les bons conseils pour démarrer.
1. Une occasion d’allier sport et tourisme
A vélo, on parcourt plus de distance qu’à pied…et on voit plus de choses qu’en voiture, d’autant qu’on peut s’arrêter ou et quand on veut. bref, c’est parfait pour allier activité physique et découverte autour de chez vous ou en vacances.
Les sentiers de randonnée adaptés au vélo et les voies aménagées spécialement ne manquent pas, quelle que soit votre région.
2. Une activité à pratiquer en famille
Quoi de plus sympa qu’une balade à la queue leu leu sur la route, votre chéri devant et les enfants derrière ? Il n’y a pas de raison de réserver ce plaisir aux vacances. Evidemment, ça oblige à adapter le rythme et la sortie sera peut être moins sportive, mais tout le monde s’oxygène et partage un bon moment.
3. Excellent pour garder de jolies jambes
Faire du vélo fait travailler tous les muscles des jambes, sans trop faire gonfler les cuisses ou les mollets si on n’est pas soumis à une résistance trop importante. C’est aussi un super allié contre la cellulite : le mouvement de pédalage sollicite la “pompe” des mollets qui, en se contractant, améliore le retour veineux et la circulation sanguine.
Un bon moyen de lutter contre les jambes lourdes, la rétention d’eau et la peau d’orange.
4. Très bon pour le cœur (mais pas que…)
Comme toutes les activités en endurance, le vélo renforce le système cardio-vasculaire. Au fil des séances, votre volume cardiaque augmente et votre cœur s’économise. Une vaste étude danoise, réalisée sur 30000 hommes et femmes de 20 à 93 ans, a par exemple conclu que l’usage du vélo pour se déplacer entre le domicile et le travail entraînant une réduction du risque de mortalité précoce de 28%.
En 2013, un rapport français réalisé pour le ministère de l’Ecologie a évalué à moins 30% le risque de souffrir de maladies coronariennes. Mais ce n’était pas le seul gain : il y avait aussi moins 24% de risques pour les maladies vasculaires cérébrales, moins 20% pour le diabète de type 2, moins 15% pour le cancer du sein, moins 40% pour le cancer du côlon, etc.
Un véritable allié santé, sachant que les contre indications sont rares (insuffisance cardiaque ou respiratoire, troubles de l’équilibre, désorientation spatio-temporelle), même si l’avis de votre médecin reste indispensable avant de vous y mettre.
5. Efficace pour maigrir
Selon votre poids, votre vitesse et votre niveau d’entrainement, à allure d’endurance, vous pouvez espérer dépenser entre 300 et 400 kcal par heure. D’après une étude publiée dans The Lancet, c’est d’ailleurs le moyen de transport le plus efficace pour maintenir ou perdre du poids, encore plus que la marche !
Les chercheurs britanniques se sont intéressés au risque de surpoids ou d’obésité de 150000 personnes âgées de 40 à 69 ans. Verdict : les amateurs du deux-roues s’en sortent le mieux.
A âge, taille et poids égaux, un cycliste masculin peut peser en moyenne 5 kg de moins, Du côté du taux de graisse corporelle, il est réduit de 2,75% pour les hommes et 3,26% pour les femmes.
6. Et pourquoi pas en salle et en musique
Si vous cherchez une activité à pratiquer quels que soient les aléas de la météo, pensez aussi aux cours de “cycling” proposés dans les salles de sport.
On y pédale en groupe, en musique et parfois dans le noir, ambiance “boite de nuit”. Un côté galvanisant et motivant pour les déjà sportives !
Musique ou pas, d’une manière générale, misez sur 2 à 3 séances d’au moins 30 mn par semaine.
7. Un bénéfice santé, même en ville
Même si vous habitez en ville, les bénéfices restent supérieurs aux risques ! C’est ce qu’en concluent plusieurs études.
En 2012, l’Observatoire régional de santé d’île de France a estimé que les bénéfices de la pratique du vélo sont vingt fois supérieurs à ses risques (pollution atmosphérique, accidents…). En 2015, une autre étude menée à Barcelone a conduit à la même conclusion.
Cela dit, mieux vaut repousser la balade en cas de pics de pollution et privilégier autant que possible les parcours à l’écart des zones à fort trafic : zones 30 km/h, aménagements cyclables en site propre, voies vertes, etc. Plus sûrs et plus agréables, ils permettent de profiter des bien faits du vélo en limitant les éventuels inconvénients. Et n’oubliez pas de toujours porter un casque.